• I- C) Ses connaissances poussées dans différents domaines

     

     Jules Verne avait pour habitude de parsemer ses romans des différentes connaissances qu'il maîtrisait. Non, par-delà parsemer il les manipulait et les mettait au service de sa plume. Il connaissait la géographie, les langues, les religions, la géologie, la sociologie, et le mode de vie de d'autres populations. Les romans comme Voyage au centre de la Terre et  Le tour du monde en quatre-vingts jours sont remplis de ses connaissances géographiques et linguistiques. Dès les premières pages de Voyage au centre de la Terre, Jules Verne fait comprendre au lecteur, à travers le personnage du Professeur Lidenbrock, que ses connaissances en langue sont assez développées. Par exemple, le code secret cité dans le roman est écrit en alphabet runique islandais, une fois décrypté le message apparait en Latin. Il fait encore une fois référence à la langue islandaise mais aussi à la géographie lorsqu'il explique à son neveu ce que sont le Yokul, "glacier", et le Sneffels, une montagne de cinq mètres, il connait également sa position, "soixante-cinquième degré de latitude". Alors que dans  Vingt Mille lieues sous les mers et Une ville flottante, il exploite beaucoup plus ses connaissances maritimes, comme la latitude et la longitude parcourue par jours. Mais aussi on peut associer Jules Verne, voire même le comparer d'une manière, au Capitaine Nemo : ce dernier possède un grand savoir, et le meilleur exemple de son étendue réside dans la bibliothèque du Nautilus. En effet le Professeur a droit à une visite des rayons, qui renferme même des livres sur des rites d'îles et de peuple inconnues de la société à leur époque. On peut pousser plus loins la comparaison quand à la description physique de Nemo : dans le chapitre Mobilis in mobile, la première rencontre avec Nemo permet sa description. Ainsi le décrit Arronax : « J'ajouterai que cet homme était fier, que son regard ferme et calme semblait refléter de hautes pensées, et que de tout cet ensemble, de l'homogénéité des expressions dans les gestes du corps et du visage, suivant l'observation des physionomistes, résultait une indiscutable franchise ». On peut trouve avec étonnement cet air dans les photographie que l'on a de Jules Verne ; surtout celle au regard tourné vers le vague (cf. image en haut de page). La thématique des explorations en profondeurs des choses, comme du centre de la Terre ou de la mer, est comme née avec lui, et s'en suivent de nombreux romans (on peut penser à des récits qui atteignent un centre dans des investigations comme Le Club Vesuvius de Mark Gatiss, le protagoniste se retrouvant au centre même du Vésuve). Ses œuvres inspirées par Jules Verne ont aussi appris à grandir et à se moderniser, encore plus qu'il ne le prévoyait, par la scène, le grand écran, ou des illustrations parlantes.