• II- A) Au cinéma

    L’œuvre de Jules Verne et son imaginaire féérique a été aux prémisses du septième art. Elle a traversé l'Océan Atlantique pour inspirer Eric Bervig, qui en 2008 réalise Journey of center of the earth, l’adaptation cinématographique de Voyage au centre de la Terre ; seulement les personnages sont différents du romans dans leur identité, mais non dans leurs rôles et leurs liens. Le film raconte l’histoire de Trevor Anderson et de son neveu, Sean, avec lequel il décide de partir en Islande sur les trâces d'une découverte scientifique, avec Hannah, une guide islandaise. Lors d’une expédition tous vont se retrouver piéger dans une grotte, de part ce fait ils entreprennent un voyage extraordinaire vers l’inconnu dans le but de remonter à la surface. Durant leur périple Trevor découvre que son frère était un Vernien, c’est-à-dire une personne qui croit que les écrit de Jules Verne son véridique, tout au long de ce voyage ils se réfèrent à l’œuvre Voyage au centre de la Terre. L'intérêt dans ce film est la manière dont le livre de Jules Verne est adapté et utilisé. Eric Brevig a décidé de représenter l’univers que décrit l’auteur, il fait vivre et évoluer les personnages de son film dans le monde tiré du livre-même. Il modifie certains points, comme par exemple le décodage d’un message secret ou lorsque Anderson tente de comprendre les annotations que son frère a inscrites sur un exemplaire de Voyage au centre de la Terre. Le réalisateur fait souvent un parallélisme entre un passage du livre et ce que vivent les héros du film, les personnages se réfèrent à un moment du livre, le lisent, puis ensuite le vivent (par exemple le décryptage du code secret cité plus tôt, ou bien lorsque la température augmente : le professeur Anderson lis ce moment du livre avant de subir la chaleur).

    bervig

    Mais bien avant lui, au début du cinéma, Georges Méliès avait adapté 20000 lieues sous les mers en 1907, mettant ses effets spéciaux aux services du Nautilus et des fonds marins. La mise en scène est très fantaisiste, et il a eut recours à un ballet pour la poésie de l'image, mais aussi à ses ingénieuses machines pour les crabes géants, les hippocampes, et autres peuples de la mer. Jules Verne donne tellement de place au lecteur, que lui exposer les images des romans à l'écran était comme une évidence ; il semble que tout était là pour que cela advienne.

    méliès